Une vie dans des pages

lundi 24 octobre 2016

"La lettre et le peigne" Nils Barrellon (Jigal Polar)




Étant (momentanément) passée à côté de la sortie du précédent opus de Nils ("La position des tireurs couchés"), j'ai eu le choc de ma vie ! Oui ok, j'exagère un peu !  Mais j'avais dans un petit coin de ma tête une idée toute faite: Nils était un auteur de polar humoristiques ! Pour moi Nils c'était le commissaire Khun ("Le jeu de l'assassin" et "La fille qui en savait trop"), et je l'avais laissé dans cette "petite" boîte. Je dois avouer que c'est assez restrictif et pas très sympa au final, car il sait faire autre chose et en plus il sait BIEN le faire !

Changement de ton...

Pensant m'amuser comme une petite folle en ouvrant ce livre, quelle n'a pas été ma surprise de me retrouver plongée dans l'Allemagne de la fin de la seconde Guerre Mondiale ! Rien de comique là dedans, bien au contraire...

Nils nous balade entre un passé lourd et douloureux (celui d'Anna), et un présent pesant et angoissant (celui de Jacob). Suivre ces personnages deviendra vite addictif, l'envie de connaître leurs aventures et de savoir quel lien les unit (au delà de celui du sang...) deviendra vite LA raison qui vous fera lire ce livre sans le lâcher !

Changement de cadre...

Bienvenue en Allemagne ! Youpi tralala ! Heureuse je suis vu que c'est sans conteste l'un des pays qui me rebute le plus ! (Mauvais souvenirs d'une langue que je détestais durant ma scolarité, une visite de Berlin qui ne m'a laissé qu'un bien piètre souvenir, bref: ce pays ne m'attire pas, c'est le moins que l'on puisse dire !). Eh bien qu'à cela ne tienne ! C'est Nils qui mène la danse donc je le suis ! 

Portée par la jolie plume de l'auteur, je me suis laissé "bercer" par le bruit des bottes russes... Quel boulot de recherche a dû être fait pour retranscrire la douleur et la vie de ces gens dans cette période si dure ! Et en plus ce regard on l'a côté allemand, ça change un peu de la vision de la France de fin de guerre...

Mais le passé n'est pas le seul à être lourd dans ce livre. Le présent est également très pesant. Pourquoi Jacob se fait agresser ? Quel secret va révéler cette lettre d'Anna qu'il n'aura de cesse de retrouver ?

Un roman noir puissant...

Assez parlé du ton et du cadre ! Passons à l'intrigue ! "La lettre et le peigne"... Comment un titre pourrait mieux retranscrire le contenu d'un livre ? Tout est dit dedans ! Enfin tout ce qui en fait l'importance, parce que évidemment il faut bien justifier le nombre de pages, donc tout n'est pas dit ;-)

Le peigne c'est celui d'Hitler. Il est volé dans un musée... Mais pourquoi donc un peigne justifierait de tuer un homme ?

La lettre c'est celle qu'Anna finit par confier à un cousin. Mais que peut-elle bien contenir qui va chambouler ce présent ? Le présent de Jacob ? Quel terrible secret va lui être révélé ?

Le talent de Nils entre rapidement en piste (après un début un chouïa longuet, mais juste un chouïa hein ! Rien de rédhibitoire pour la phobique des longueurs que je suis !). Il nous livre, entre passé et présent, deux intrigues fortes et un roman noir très puissant qui vous maintiendra en haleine jusqu'à un final qui fait l'effet d'une bombe ! Ses personnages sont forts et on aime s'y attacher. Bref, une belle réussite !

Chapeau bas mec ! Tu as réussi à me faire passer un excellent moment dans un style qui n'est pas forcément ma came: le roman noir. Ce côté historique a conféré au récit une touche que je ne pouvais qu'aimer: l'impression d'apprendre des choses. Merci pour ce voyage spatio-temporel qui laisse une trace indélébile dans mon petit cerveau de lectrice !




Editions: Jigal Polar (septembre 2016)
296 pages
19€


4ème de couv'

Avril 1945. Anna Schmidt erre dans les rues dévastées de Berlin à la recherche d'un abri.Janvier 1953. Elle confie à son cousin Heinrich une mystérieuse lettre qu'elle lui demande de remettre à son fils Josef si un jour celui-ci se sentait en danger et venait la réclamer.Septembre 2012. La capitaine Hoffer enquête sur l'assassinat d'un gardien du musée d'Histoire de Berlin. Le mobile du crime semble être le vol d'un peigne tristement célèbre…Quelques mois plus tard, Jacob Schmidt est sauvagement agressé en sortant d'un club. En déposant plainte, il croise la capitaine Hoffer, très intriguée par son histoire.Depuis, Jacob se sent traqué. Et le souvenir de cette lettre dont Josef, son père, lui avait parlé lui revient en mémoire… De Francfort à Paris en passant par Berlin, il décide alors de tenter l'impossible pour la retrouver…D'une redoutable efficacité, ce thriller nous entraîne dans les méandres de l'Histoire avec un sens du récit percutant !

mercredi 12 octobre 2016

"Lux" Maud Mayeras (AC Editions)



Comme bon nombre d'entre vous j'ai pris une claque phénoménale en lisant "Reflex". Je dois avouer qu'en me plongeant dans "Lux" j'espérais un livre du même style... Eh bien il n'en est rien ! Et je ne le regrette pas un seul instant car je me suis retrouvé avec véritable OLNI dans les mains (Objet Littéraire Non Identifié). Quelques commentaires sur les réseaux sociaux ont suffit à me faire entrevoir qu'il était impossible de rester indifférent à la lecture de ce bouquin. Aimer ou détester ? Voilà la question à laquelle j'étais confrontée en l'ouvrant, question à laquelle je suis à présent prête à répondre !

Je parlais d'un OLNI... Ce livre est un "truc" comme vous t'en a jamais lu, un livre inclassable s'il en est, un livre qui n'entre dans aucune case, comme son auteure d'ailleurs ! Maud la rebelle, Maud ou l'auteure difficile à cerner, Maud et son talent...

Parler de ce livre va s'avérer un être un exercice difficile, je ne sais pas encore comment je vais m'en sortir alors je laisse mes doigts courir sur le clavier. Laisser les émotions redescendre un peu mais surtout te dire que ce livre EST un concentré d'émotions, un véritable tsunami (et pour cause...), dont il est difficile de se défaire ! Alors une fois cet article terminé je pense que ces émotions seront toujours en moi, que je vais les garder longtemps !


Maud la rebelle...

Pourquoi faire comme tout le monde quand on sait sortir du lot ? La question est la même que "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué" ? Eh bien Maud n'a pas choisi la solution de facilité pour écrire ce roman ! Elle est parti sur un chemin bien sinueux et elle s'en sort pourtant avec un brio et une allégresse indescriptible ! Elle prend le lecteur à contre pied pour mieux le manipuler et l'amener là où ELLE l'a décidé, pas où lui voudrait aller. Un coup de chapeau s'impose pour avoir osé ! Osé mais surtout réussi ! L'intrigue est sinueuse, sournoise et totalement indescriptible si on ne veut rien spoiler...

Maud ou la nana difficile à cerner...

Maud (l'auteure) c'est "seulement" trois livres depuis 2006. Seulement trois ok mais voilà, ce ne sont pas trois livres "passe partout", juste à chaque fois une vraie claque, un roman qui décoiffe. Dans le premier ("Hématome") elle envoie du lourd. Dans le second ("Reflex") on prend une méga claque car elle envoie du lourd encore plus lourd. Dans celui-ci ? Eh bien c'est un uppercut, une magistrale coup dans ta tronche et tu vas avoir du mal à te relever !


Maud et son talent...

Peut-on parler d'un talent incommensurable ? Oui ! Clairement oui ! Parce qu'elle joue sur un tableau que je n'ai jamais eu le loisir de lire et elle le fait avec la dextérité de l'auteure qu'elle est: une auteure confirmée ! Une auteure au talent phénoménal ! Une nana qui n'a pas peur de se "casser la gueule". Elle fonce, elle déboule dans ta vie et elle chamboule tout sur son passage ! A toi de ramasser les miettes si tu veux te relever... Et elle ne se casse pas la "gueule" dans son exercice, c'est toi qu'elle va dégommer sans la moindre pitié !

Comment ça je ne t'ai pas parlé du livre ? Ah non en effet ! Mais c'est volontaire ! Il est impossible de parler de ce livre en racontant ce qu'il y a dedans (en terme d'histoire j'entends), il faut juste le lire, le découvrir, le prendre tel qu'il est et se laisser guider (et dérouter) ! Moi j'y ai pris (comme je l'ai dit précédemment) un véritable concentré d'émotions, d'amour, de haine, une leçon de vie aussi peut-être... Et j'y ai surtout pris un pied d'enfer, une sorte d'orgasme littéraire (pour reprendre le terme que je vois passer de ci de là quand on parle d'un excellent roman).

Ce que je peux te dire par contre c'est que l'intrigue est solide, bien amenée, bien (et solidement) menée par une auteure qui aime jouer avec ses lecteurs. Elle te balance en pleine tronche un final époustouflant qui va te scotcher sur place !

Chamboulée. Mise à terre. Bouleversée. Maud m'a engloutie dans son tsunami. Elle m'a fait croire à la fin du monde. Elle a éteint la lumière sur fond d'apocalypse et m'a laissée sur le carreau. Je reste sonnée. Maud:1 - Sandra:0, vaincue par KO !

Un livre parfait. Dérangeant à souhait. Inoubliable !




Éditeur: AC Éditions
252 pages
19€


4ème de couv'


C'est l'histoire d'un retour, d'une sentence et d'une vague qui monte à l'horizon. 



2016. Antoine Harelde débarque à Ceduna, dans les terres arides du sud de l'Australie. 

Vingt ans auparavant, il a passé un été dans cette petite ville perdue et, en l'espace de trois mois qui l'ont vu quitter l'adolescence, il a connu la joie, l'amitié, l'amour et l'horreur. 

Aujourd'hui il est un homme. Il n'a pas oublié, il n'a rien pardonné. 
Mais la justice prend d'étranges et inquiétantes couleurs à la lumière de l'apocalypse. 

Ballade meurtrière sur fond de fin des temps, Lux est le roman de la confirmation d'une jeune auteure au sommet de son art. Après le succès de Reflex (Anne Carrière, 2013 / Pocket, 2015), le nouveau thriller de Maud Mayeras est très attendu. 

lundi 10 octobre 2016

"Je sais pas" Barbara Abel (Belfond)




Un livre de Barbara Abel se solde toujours de la même manière chez moi , par un immense "WOUAHOU" ! Et ce dernier ne fait pas exception à la règle. J'irais même jusqu'à dire qu'il entre dans mon top trois de l'auteure (avec "Duelle" et "Derrière la haine"). "Je sais pas" ? Si, je sais: "Je sais pas" est une bombe !

Et si on parlait un peu de ce que nous réserve la douce (ou pas !) Barbara... Avec ce livre elle a quand même réussi à me faire détester une gamine de cinq ans, m'infliger une torture psychologique hors pair, et me retourner comme une crêpe au final que je n'ai pas vu venir ! Pas mal non ?

Comment haïr une gamine de cinq ans ?

Bon, soyons honnête, dans la "vraie vie" on a tous croisé LA gamine "tête à claques" ! Mais, quand cette gamine "tête à claques" passe par la plume de Barbara Abel, alors là elle devient carrément ignoble ! On la déteste, on l'achèterait pour la gifler, bref la "gueule d'ange" devient vite un vrai démon. Là est toute la force de l'auteure: parce qu'il n'y a pas que cette gamine que j'ai détesté dans ce livre, je peux même avouer que TOUS les personnages m'ont fait cet effet là ! Aucun n'a trouvé grâce à mes yeux ! 

Une torture psychologique hors pair...

Comment aimer un livre me direz-vous si on en déteste tous les personnages ? Eh bien penchez-vous simplement sur un livre de Barbara (et bien évidemment celui-ci en particulier) et vous le comprendrez aisément ! Elle axe tout sur la psychologie et ne fait aucun cadeau, aucune concession, donc tout est là pour déstabiliser le lecteur ! 

Envie de secouer la gamine, envie de savoir ce qu'il adviendra de l'institutrice (que vous apprendrez également à ne pas aimer mais quand même ! Elle ne peut pas finir comme ça, on n'est pas des monstres...), envie de hurler sur les pères, envie de secouer les mères (enfin pour une, pour la seconde c'est l' envie d'essayer de comprendre, tout en se disant que c'est juste impossible).Voilà la liste de toutes les envies que j'ai eues en lisant ce roman ! Ca secoue les tripes, ça remue les neurones et ça vous percute de plein fouet jusqu'à...

Un final qui vous retourne !

Que dire du final ? Ben rien évidemment vu que vous allez vous jeter sur ce livre pour le connaître et que je ne suis pas là pour vous le révéler ;-).

Je peux donc juste vous dire qu'on ne le sent pas venir, qu'il vous laisse sur le cul avec cette sensation (agréable) de vous être fait manipuler de A à Z par celle que j'ai surnommé, depuis longtemps déjà, la reine belge du thriller psychologique.  Une vraie réussite avec au rendez-vous: suspense, tension, haine et surprise.



Editions: Belfond (octobre 2016)
304 pages
19€90



4ème de couv'

Une belle journée de sortie des classes qui vire au cauchemar. 
Une enfant de cinq ans a disparu. 
Que s'est-il passé dans la forêt ? 
À cinq ans, on est innocent, dans tous les sens du terme. 
Pourtant, ne dit-on pas qu'une figure d'ange peut cacher un cœur de démon ? 

vendredi 7 octobre 2016

"Le prunelle de ses yeux" Ingrid Desjours (Robert Laffont - La Bête Noire)




Plonger dans ce livre équivaut, à mon sens, à effectuer son premier saut en parachute: angoisse, vertige, sensations fortes et peur de l'atterrissage sont largement assurés (et assumés) par l'auteure ! Elle nous manipule avec une telle force, une telle virtuosité, un tel brio (non non, promis je n'en rajoute pas ! Je peux même vous dire que je suis encore sur le c...) qu'il est impossible de lâcher ce livre une fois commencé !

Double époque, double manipulation...

2003. Une bande de jeunes branleurs sème le trouble dans une grande école parisienne. Terreur et bizutages ignobles sont au rendez-vous...

2016. Gabriel a perdu la vue (sans la moindre raison physiologique). Il n'a de cesse, malgré sa cécité,  de venger la mort de sons fils survenue en 2003 (vous sentez le lien là ?) et pour ce faire il se rapproche de la belle et énigmatique Maya...

Ingrid Desjours crée une double histoire dans l'histoire et, de fait, un suspense à deux niveaux, une montée en puissance en deux temps qui ne saura que doublement satisfaire le lecteur. Certes viendra assez vite le moment où l'on connaîtra la fin d'une époque, mais sans en connaître le véritable épilogue, le pourquoi du comment (Ingrid joue avec son lecteur comme un chat avec une souris...). Quant à la fin de la seconde période........ Vous sentez là à quel point ces points de suspension sont lourds ? Lourds et chargés de suspense ? Chargés de suspense et prometteurs d'une phénoménale montée en puissance ? Eh bien oui, vous avez raison de le sentir car, même en imaginant, vous serez loin de vous douter à quel point vous allez vous faire retourner comme des crêpes !

De la haute, très haute, voltige !!!

Déjà coutumière du fait, Ingrid Desjours nous offre, une fois encore, un roman de (très) grande facture. Un roman qui est sans doute le plus abouti de ceux qu'elle a écrits, le plus mûr également, celui de la Grande Dame qui a encore franchi un cap dans son propre style et dans le domaine du thriller psychologique. Elle nous entraîne vers ce qu'il y a de plus noir dans l'Homme, de plus nauséabond, mais aussi de plus beau (parce qu'il y a de l'Amour dans ce livre: l'Amour d'un père pour son fils, l'Amour qui vous tombe également dessus quand on s'y attend le moins).

Un thriller de haute voltige donc qui a même réussi à perturber mes nuits en provoquant les cauchemars les plus flippants qu'il m'ait été donné de faire (c'est dire, car je ne suis plus un lapin de trois semaines dans la lecture du genre !).

De l'importance des personnages...

Il est bien évident que la montée en puissance de l'intrigue est capitale dans un thriller psychologique (l'ingrédient de base), mais que serait-elle sans des personnages forts ? Une simple thriller perdu dans une rentrée littéraire chargée... Eh bien là on sort largement du lot car la force de l'auteure n'est pas seulement dans sa façon de narrer une histoire, elle a également su insuffler une véritable force à ses personnages. Elle a su travailler à fond (je dirais même à 200%) sur cette partie du roman, et le rendu est juste EXCELLENT.

Avec une intrigue qui relève donc de la haute voltige et des personnages d'une force inouïe (que ce soit les gentils comme les méchants, à moins que les gentils soient des méchants et les méchants des gentils... ou pas...) le résultat est... PARFAIT ! EXCEPTIONNEL ! Dissection des sentiments, analyse des situations, montée d'adrénaline, tout est là et bien là pour assurer le GRAND FRISSON !!!

Ça coule, ça roule, ça déboule et ça décoiffe ! Le rythme est impeccable, le suspense vous met les nerfs à fleur de peau et la tension monte crescendo pour atteindre son paroxysme dans un final pour le moins surprenant. Un final détonnant qui m'a laissée sur le carreau, sans voix !

Durant cette lecture j'ai eu la chance d'avoir mon ange gardien qui m'a donné des conseils, enfin un précisément, et je le partage avec vous car il m'a été précieux: faites en sorte de ne pas être dérangé durant la partie finale ! Mettez les gosses au garage et le conjoint à la cave, ou vice versa (ou à tout autre endroit à votre convenance) mais faites en sorte d'être tranquille car de toute façon vous resterez aux abonnés absents pour tout le monde !

Une bombe sera lâchée le 13 octobre, une vraie tuerie alors sans la moindre hésitation FONCEZZZZZZZZZZZZ !!!! Pour moi ce n'est même plus un coup de coeur mais un coup de foudre littéraire !




Editeur: Robert Laffont 
Collection: La Bête Noire (13 octobre 2016)
320 pages 
20€

4ème de couv'


Gabriel a tout perdu en une nuit. Son fils de dix-sept ans, sauvagement assassiné. Ses yeux. Sa vie... Les années ont passé et l'aveugle n'a pas renoncé à recouvrer la vue. Encore moins à faire la lumière sur la mort de son enfant. 

Quand un nouvel élément le met enfin sur la piste du meurtrier, c'est une évidence : il fera justice lui-même. Mais pour entreprendre ce long et éprouvant voyage, Gabriel a besoin de trouver un guide. Il recrute alors Maya, une jeune femme solitaire et mélancolique, sans lui avouer ses véritables intentions... 

LA CÉCITÉ DE CONVERSION EST UNE PATHOLOGIE AUSSI MÉCONNUE QU'EFFRAYANTE : SUITE À UN PROFOND TRAUMATISME PSYCHOLOGIQUE, VOUS ÊTES AVEUGLE. C'EST CE QUI EST ARRIVÉ AU PERSONNAGE PRINCIPAL DE CE ROMAN.

" Ingrid Desjours est une surdouée ! " Marina Carrère d'Encausse et Gérard Collard, Le Magazine de la Santé

" Une virtuose de la dissection des états-d'âme et des clairs-obscurs contemporains. " Philippe Lefait, Des Mots de Minuit